Pour notre 5ème édition, un petit plus pour vous présenter les artisans, auteurs, et illustrateurs qui font que notre festival est ce qu’il est : les « interviews » !
Et pour commencer quoi de plus naturel que de donner la parole à notre président Godo.
Interview de Godo :
Tout d’abord parles-nous de toi :
« J’aurais beaucoup de difficultés à parler de moi parce que je me retourne très rarement sur mon parcours. J’avance ou je stagne mais je ne regarde pas souvent en arrière. A part vous dire que je suis une question ambulante, je ne vois pas 🙂 »
Un défaut ? :
« Une mémoire de poisson rouge, j’oublie même de lire les listes de choses à ne pas oublier. »
Une qualité ? :
« Gentil, même si ce n’est pas un métier, comme aurait dit ma grand-mère. »
Pourquoi tu as choisi de faire ce métier ? :
« L’illustration et plus largement la création s’est imposée comme une évidence dès l’âge de 6-7 ans, je voulais être dessinateur ; jamais sans un crayon et une feuille a portée de main.
Ce mode d’expression et de création était plus un besoin qu’un loisir donc le choix était déjà fait très tôt. Après c’est un perfectionnement permanent dans la technique et une recherche constante de se placer sous le robinet de l’inspiration, ce qui n’est pas toujours aisé. »
Comment est née l’idée d’organiser le festival des féeries ?
« Je participais à beaucoup de salons et festivals autour de la bande dessinée au début de mon activité et je rêvais d’en voir un qui soit plus spécifiquement orienté vers la féerie, le conte de fée, et l’illustration, et que ce soit un lieu où les gens se sentent bien, dans la convivialité sans prise de tête ni rivalités.
Les illustrateurs de féerie sont une petite famille, une bande de copains qui ont autant de talent que d’humilité. J’avais envie que l’on ait un moment et un lieu où se rassembler, s’amuser, s’émerveiller, partager avec ceux qui veulent s’émerveiller et inviter ceux qui n’en avaient pas encore eu l’idée 🙂
J’ai parlé de ce projet « par hasard » lors d’un vernissage à la bonne personne au bon endroit au bon moment. Camille qui travaillait à la communauté de communes du Bocage gâtinais et qui était enthousiasmée par l’idée de ce festival en a parlé aux maires des communes qui ont soutenu l’aventure. Puis l’équipe des bénévoles des féeries du bocage s’est formée et je ne les en remercierais jamais assez car c’est grâce à eux que ce moment, que l’on attend comme l’arrivée du printemps, se renouvelle chaque année 🙂 »
Tous les ans, tu as le feeling pour le thème, cette année tu as choisi les êtres de la nature, pourquoi ?
« Alors là, je ne sais pas. Ça vient dans la voiture juste avant la réunion au sujet du thème de l’année, je ne réfléchis pas, si l’idée vient et qu’elle trouve un écho favorable au reste de l’équipe, c’est que c’est la bonne 🙂
Pourquoi les êtres de la nature ? Parce qu’indirectement on aborde ce sujet chaque année, le fait de les mettre sous le projecteur pour la nouvelle édition permettra d’en apprendre plus sur eux. »
Comment imagines-tu le festival cette année ?
« Que ce soit un moment de partage et que tous ceux qui viennent, repartent avec des étoiles plein les yeux et des graines d’émerveillement qu’ils pourront semer sur leur chemin. »
Un conseil que tu pourrais donner à quelqu’un qui aimerait faire ton métier ?
« Ne t’attaches pas trop à reproduire la forme de ce que tu observes mais essayes de capter le « je ne sais quoi » qui fait que ce que tu observes est unique. »
« J’aurais eu la question ne serait-ce que cinq minutes plus tôt la réponse aurait peut-être été différente mais en l’instant c’est l’idée qui m’est venue. »
Un conseil que tu pourrais donner à quelqu’un qui aimerait organiser un festival ?
« Oui, une citation de Gandlaf le gris : « Fuyez pauvre fou ! ».
Non, plus sérieusement, le seul conseil que je donnerai est de se rapprocher d’organisateurs de festivals qui perdurent dans le temps pour apprendre quels sont les différentes écueils qu’ils ont rencontré et comment ils y ont remédié. »
Un conseil que tu pourrais te donner ?
« Ah, si j’étais moi je me conseillerai d’avoir confiance en toute circonstance 🙂 »
Et maintenant un truc que tu n’as jamais dit à propos de toi 😉 ?
« Houla, c’est la question traquenard 🙂
Aller soyons fou, et bien par exemple que j’ai rencontré des gnomes étant enfant et qu’il ressemble à ceux que je dessine.
C’est peut-être de là que vient ce besoin de dessiner les mondes féeriques et le petit peuple. Mais ne le répétez pas hein ! »
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