Affiche des Féeries du bocage 2012

Livre I : La genese

La genèse des Féeries du Bocage     Les 2 et 3 juin 2012, avec les Féeries du Bocage, l’intemporel a de l’avenir ...

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Livre II : L'alchimie

L'alchimie... Contrairement à ce que croit le monde, les contes de fées chers à notre enfance comportent plusieurs niveaux d’interprétation. ...

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Livre III : Le temps du jeu

3ème édition des Féeries du Bocage : Le temps du jeu FEERIES 2014 video3 par les-feeries-du-bocage     Les albums photos de l'édition 2014 ...

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Livre IV : La metamorphose

    Après l’Alchimie, après le Jeu et  pour  sa quatrième édition, le festival des Féeries du Bocage  aura pour thème : ...

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Livre V : Les etres de la nature

  Les Êtres de la Nature.   Nous les avons croisés dans les contes de fées qui ont bercé de notre enfance, puis ...

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Livre VI : Chevaliers, princesses et dragons

Chevaliers, princesses et dragons   Nous retrouvons ces trois figures dans les mythes antiques, dans les légendes et les contes jusqu’aux films ...

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Livre VII : Le Bien et le Mal

Le Bien et le Mal   Un vaste sujet abordé en cette VIIe édition du festival des Fééries du Bocage :  Le Bien et ...

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Interview Michel Borderie

Tout d’abord en quelques mots présentes toi :

Je suis né en Corrèze à Brive en 62, j’ai pratiqué beaucoup de sports depuis tout jeune, ski, gymnastique, tennis, et aussi du skateboard vers 12 ans et pendant presque 20 ans. J’étais fasciné par les couvertures de romans réalisés par les grands illustrateurs des années 70 et par les comics parus en France, Strange, Titans et je dessinais sans cesse.

J’ai fait des études de prothésiste dentaire à Clermont-Ferrand puis travaillé pendant 4 ans,  avant de tout plaquer pour me lancer dans l’illustration de couverture de romans de l’imaginaire à la fin des années 80.

 

Tu es le Directeur Artistique des fresques du festival Geekopolis,  tu peux nous dire en quoi cela consiste ?

Oui, j’ai ce plaisir. Je décide du thème de la fresque et je propose à 3 illustrateurs de travailler ensemble. Je les choisis en fonction de leurs qualités et de ce que cela va apporter à la fresque en les faisant travailler ensemble. On se met d’accord sur un visuel avec des propositions de roughs et ensuite chacun peaufine le rough de base, apporte ses idées et ses compétences… quand on a finalisé le rough en couleur, les artistes se retrouvent le jour J sur le festival pour attaquer la peinture à l’acrylique sur une toile de 2m x 1,20.

La finalité étant d’avoir un travail totalement homogène et je pense qu’on a réussi cela sur les 3 fresques réalisées à Geekopolis.

 

J’ai lu que tu avais remplacé les pinceaux, la gouache et l’acrylique par la tablette graphique sur Photoshop et que tu ne réalisais plus d’illustration au pinceau traditionnel : tu peux nous expliquer pourquoi ? Et nous dire si cela  ne te manque pas ?

J’ai commencé par faire des illustrations à la tablette graphique sur Photoshop dans l’urgence car j’avais une commande pour la presse et un délai trop court pour travailler en traditionnel…

J’ai trouvé cela passionnant car on peut obtenir le même travail qu’en traditionnel, plus vite tout en cherchant sans cesse à aller plus loin… la peinture numérique c’est un laboratoire expérimental sans fin… Cela m’a donné l’idée de réaliser des romans graphiques où je conçois intégralement la maquette, l’habillage, les illustrations… En tradi, j’aurais du donner mes illustrations et dessins à un maquettiste, or, ce type d’album n’est pas du livre illustré avec des pages de texte et des pages illustrations. Cela nécessite une fusion du texte et des images qu’il faut donc réaliser soi-même, sinon vous ne pouvez pas en concevoir la globalité. Faire des illustrations en tradi, les scanner et réaliser ensuite la maquette serait fastidieux à concevoir et trop long sur 56 ou 48 pages comme sur Le Vertige des Origines. Je ne fais pas que mes albums, mais principalement des couvertures de romans donc je ne peux pas passer 1 an et demi sur un album fait en peinture traditionnelle. Ceci dit, la peinture numérique me plait énormément et le traditionnel ne me manque absolument pas.

Je continue cependant à faire du dessin pur au crayon et parfois en encrage pour des commandes privées ou pour les proposer sur des festivals.

 

Tu peux nous parler de Ton « Carnets de Croquis »  qui est paru en 2015 ?

C’est le 2ème carnet qui est paru dans la collection des éditions Armada. Jérôme Baud, le directeur d’Armada, a lancé ce beau projet en 2014 avec la parution du 1er Carnet de Caza. Jérome m’a ensuite demandé de diriger la collection et j’ai accepté. C’est une bonne idée, car le petit format à spirale de plus de 200 pages de dessins est un vrai succès !

Mon carnet regroupe la majeure partie de mes dessins qui pour beaucoup ont été édités dans mes albums, dans la presse spécialisée de l’Imaginaire et je suis fier du résultat.

 

Quels sont tes projets ?

La collection des Carnets de Croquis m’occupe beaucoup, et j’ai aussi des couvertures de romans en cours et à venir. Il y a aussi un nouvel album de prévu, un one-shot mais je n’ai pas encore commencé à y travailler, donc à suivre…

As-tu d’autres passions ?

Je suis cinéphile et sériephile, fan de Batman et cela occupe pas mal de mon temps libre…

Depuis quand  participes-tu  au festival des féeries et pourquoi tu as accepté d’y participer ?

Depuis 2013. C’est un festival de l’imaginaire consacré aux illustrateurs de l’imaginaire… il n’y en a pas tant que ça et celui-ci a été conçu au départ par Godo, qui voulait mettre en avant les illustrateurs et pas seulement les dessinateurs de BD. Donc pour moi, c’est un festival incontournable et c’est aussi l’occasion de voir plein d’amis et collègues.

 

Que penses-tu du thème de cette année « les êtres de la nature »  ?

Un thème idéal pour le festival ! On est à fond dans l’imaginaire féérique et comme le festival est en pleine nature, c’est parfait.

 

Qu’aimerais tu partager/transmettre au public qui viendra te voir lors du festival ?

Avant tout montrer ce qu’est le travail d’illustrateur de l’imaginaire, que ça soit en traditionnel ou en numérique… d’ailleurs, je déteste ce mot : numérique… cela donne une fausse idée aux gens qui pensent qu’on ne dessine pas, que l’ordinateur travaille pour nous alors que c’est un outil qu’on façonne à notre manière, à notre style ! Je préfère le mot « digital » utilisé en anglais qui évoque les doigts, la main, quand on le prononce. Pour reprendre toujours la question entendue mille fois « est-ce que vous faites cela à la main ? » alors : OUI ! Avec un stylet sur une tablette graphique ou sur une feuille de papier, c’est fait à la main… si vous ne savez pas dessiner ou peindre vous n’y arriverez pas plus en traditionnel qu’en numérique…

 

Qu’attends-tu de cette 5ieme édition ?

Encore plus de public parce que ce festival le mérite, du beau temps et du fun !

 

 Et maintenant un truc perso que tu n’as ne jamais dit à personne 😉 ?

J’ai 53 ans mais 14 dans ma tête…?  mais, en fait si, je l’ai déjà dis ça…

Les petit plus qui donnent envie de faire des petits clics 😉

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Catégories: Actualités, Interview 2016