Affiche des Féeries du bocage 2012

Livre I : La genese

La genèse des Féeries du Bocage     Les 2 et 3 juin 2012, avec les Féeries du Bocage, l’intemporel a de l’avenir ...

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Livre II : L'alchimie

L'alchimie... Contrairement à ce que croit le monde, les contes de fées chers à notre enfance comportent plusieurs niveaux d’interprétation. ...

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Livre III : Le temps du jeu

3ème édition des Féeries du Bocage : Le temps du jeu FEERIES 2014 video3 par les-feeries-du-bocage     Les albums photos de l'édition 2014 ...

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Livre IV : La metamorphose

    Après l’Alchimie, après le Jeu et  pour  sa quatrième édition, le festival des Féeries du Bocage  aura pour thème : ...

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Livre V : Les etres de la nature

  Les Êtres de la Nature.   Nous les avons croisés dans les contes de fées qui ont bercé de notre enfance, puis ...

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Livre VI : Chevaliers, princesses et dragons

Chevaliers, princesses et dragons   Nous retrouvons ces trois figures dans les mythes antiques, dans les légendes et les contes jusqu’aux films ...

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Livre VII : Le Bien et le Mal

Le Bien et le Mal   Un vaste sujet abordé en cette VIIe édition du festival des Fééries du Bocage :  Le Bien et ...

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Interview de Renaud Marhic

Mon parcours ? Vous n’êtes pas au courant ? Bon, bon, ce n’est pas grave, on ne peut pas tout connaître non plus, hein… Pour employer un raccourci, je suis le “Petit Reporter de l’Imaginaire”. Avant, j’étais reporter tout court. (Vous voyez, pour me reconvertir je n’ai pas eu trop de chemin à parcourir.)

Bref, comme tout reporter qui se respecte, je tiens chroniques, mais désormais, c’est de mon imaginaire… Ah oui ! J’ai les qualités de mes défauts à en croire la belle définition que l’on donna un jour de mon travail : “Un merveilleux merveilleusement incorrect…”

 

Depuis quand tu participes au festival des Féeries et pourquoi tu as accepté d’y participer ? Que penses-tu du thème de cette année « les êtres de la nature » ? Qu’est ce que cela t’inspire ?

Une heure moins le quart avant les Féeries (1re édition), j’étais déjà là. Concernant la présente édition, je n’ai qu’une chose à dire : puisqu’on a construit des villes à la campagne, il ne faut pas s’étonner que les “êtres de la nature” aient dû s’adapter à leurs nouvelles conditions de vie. Parce que, je ne vous l’ai pas encore dit, mais mon imaginaire est peuplé de lutins… urbains ! Il était donc de mon devoir d’éclairer, plus que jamais, le public des Féeries à ce sujet.

 

Tu peux nous parler de ce que tu vas présenter au festival ?

Laissez-moi vous présenter la grande série Les Lutins Urbains, romans illustrés “7-77 ans”. (Puisqu’on en parle, l’illustrateur – couverture et intérieur – est un certain… Godo !) Bien.

Vous avez déjà commandé une pizza qui n’est jamais arrivée ? Vous n’avez jamais eu l’impression que votre ordinateur se moquait de vous ? Vos cheveux, jamais emmêlés façon dreadlocks, le matin ? OK !

C’est à ces phénomènes que va être confronté Gustave, un jeune policier du commissariat de quartier Adinike® “Avec-Adinike®-le-sport-c’est-toujours-le-pied !” (Notre histoire se passe dans un futur pas si éloigné. Paris est devenue “La Grosse Cité”. Les marques ont pris possession du quotidien et sponsorisent tout et n’importe quoi.)

Il faut aussi vous dire : Gustave est “grand rêveur”, ce qui lui confère le don de voir les Lutins Urbains. (Lesquels existent d’autant plus que l’on croit en eux.) Dans la Grosse Cité, alors, s’affrontent secrètement deux organismes : l’Université d’Onirie et la Brigade de Répression de l’Onirisme (BRO). L’un veut assurer la survie des lutins, l’autre les faire disparaître de l’imaginaire populaire…

 

Quelle est ton actualité littéraire/artistique ?

Après “L’attaque du Pizz’ Raptor” (Éditions P’tit Louis, 2013), “Le dossier Bug le Gnome” (Éditions P’tit Louis, 2014), j’assure actuellement la promotion du tome 3 de la série, j’ai nommé : “Les Lutins noirs” (Éditions P’tit Louis, 2015).

Saviez-vous qu’ils existent une foule de lutins dans le légendaire africain ?

Et que ceux-là n’ont rien à envier à ceux de nos contrées ?

Je dirais même plus : entre lutins européens et lutins africains, c’est bonnet blancs et blancs bonnets ! “Les Lutins noirs – Les Lutins urbains tome 3” met en scène les Kokolampos, tout droit débarqués de Madagascar. Que viennent-ils faire dans la Grosse Cité, ça…

 

Quels sont tes projets ?

Je m’emploie à devenir le plus rapidement possible maître du monde, comme mes Lutins le réclament à cor et à cri. (Il est vrai que ce serait là le meilleur moyen pour assurer la promotion de la série.)

Je possède déjà une voiture rouge et je pense donc être en bonne voie. Dans le cadre de ce projet, j’accepte les dons et les tickets restaurant…

 

As-tu d’autres passions ?

En parallèle à la série Les Lutins Urbains, je propose la collection Polars&Grimoires – “Enquête sur la LÉGENDE” (Éditions Terre de Brume). Des intrigues contemporaines mettant en scène l’humanité confrontée aux “locataires de son imaginaire” : de la Dame Blanche à l’Ankou… des Korrigans à la Bête du Gévaudan… Comme quoi, le légendaire ne me quitte pas !

 

Qu’aimerais-tu partager/transmettre au public qui viendra te voir lors du festival ?

Précisément : mes “dédicaces contées” ! Plutôt que faire l’article, à ma façon, je conte !

Pas un visiteur à repartir sans une histoire de Korrigans, de Corriks, de Korils, de Poulpikans et Poulpiquets, à moins que ce ne soit de Kornigans ou de Cornicanets… (De lutins, quoi…)

Et puis, au hasard des livres choisis, je vous dirai peut-être aussi quelques mots sur l’Ankou, la Dame Blanche, sans oublier Bag Noz et Ville d’Ys…

Précisons  encore que la “dédicace contée” est sans obligation d’achat, parole de Petit Reporter ! (Si la salive vient à me manquer, je pense à une vieille recette de saucisses préparées dans de l’ail et du chou. Elle me revient alors aussitôt…)

 

Qu’attends-tu de cette 5ieme édition ?

J’attends des Féeries 2016 bien plus que des Féeries 2015, mais bien moins que des Féeries 2017.

 

Et maintenant un truc perso que tu n’as jamais dit à personne 😉 ?

Il ne faudra pas le répéter ! Je ne veux pas d’ennuis avec ça.

Mais bon, il est des choses que l’on ne peut éternellement cacher…

Et puis j’ai trop entendu : “Mais qu’est-ce qui lui a pris, à Marhic, pour qu’il se mette à voir des nains partout comme ça ?”

Alors voilà : vous connaissez cette vieille légende bretonne nommée “La ronde des Korrigans”, n’est-ce pas ?

Mais si ! Il s’agit de cette ronde nocturne dans laquelle vous entraînent les lutins bretons, pour vous laisser épuiser sur la lande au matin si vous ne connaissez pas le truc pour leur échapper… OK !

Maintenant, jetez donc un œil à l’édition du 22 octobre 1928 du journal « L’Ouest-Éclair » (ancêtre du quotidien « Ouest France »). Où ça ? Mais ici, bien sûr :

http://www.les-lutins-urbains.editionsptitlouis.fr/wp-content/uploads/2013/10/Ouest-%C3%89clair.jpg

Allez, un clic pour agrandir. Bon, maintenant, en haut de la page, à gauche. Vous y êtes ? Rubrique Brest : “Une légende bretonne : Les Strubinellous de Trémazan”.

Vous avez vu le nom du tailleur que rencontrent les Korrigans ?

Comme vous pouvez le constater, dans ma famille, ça fait longtemps que l’on rend service à plus petit que soit…

Les petites infos en plus :

Son Facebook :   https://www.facebook.com/renaud.marhic

Ses sites :

http://www.marhic.fr

http://www.les-lutins-urbains.editionsptitlouis.fr/

http://www.polarsetgrimoires.fr

 

Catégories: Actualités, Interview 2016