Affiche des Féeries du bocage 2012

Livre I : La genese

La genèse des Féeries du Bocage     Les 2 et 3 juin 2012, avec les Féeries du Bocage, l’intemporel a de l’avenir ...

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Livre II : L'alchimie

L'alchimie... Contrairement à ce que croit le monde, les contes de fées chers à notre enfance comportent plusieurs niveaux d’interprétation. ...

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Livre III : Le temps du jeu

3ème édition des Féeries du Bocage : Le temps du jeu FEERIES 2014 video3 par les-feeries-du-bocage     Les albums photos de l'édition 2014 ...

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Livre IV : La metamorphose

    Après l’Alchimie, après le Jeu et  pour  sa quatrième édition, le festival des Féeries du Bocage  aura pour thème : ...

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Livre V : Les etres de la nature

  Les Êtres de la Nature.   Nous les avons croisés dans les contes de fées qui ont bercé de notre enfance, puis ...

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Livre VI : Chevaliers, princesses et dragons

Chevaliers, princesses et dragons   Nous retrouvons ces trois figures dans les mythes antiques, dans les légendes et les contes jusqu’aux films ...

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Livre VII : Le Bien et le Mal

Le Bien et le Mal   Un vaste sujet abordé en cette VIIe édition du festival des Fééries du Bocage :  Le Bien et ...

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Au temps du Fairy Minister

 

Conférence : « Au temps du Fairy Minister » animée par Caroline Duban et Lawrence Rasson

  Vous êtes-vous déjà demandé d’où provenaient certains archétypes et certaines croyances quant à des créatures invisibles, fantomatiques ou aux esprits de la nature ?

 Par exemple, pourquoi représente-t-on les Elfes porteurs d’arc et de flèches comme armes de prédilection ?

Quelle réalité se cache derrière des convictions considérées païennes au regard des religions plus modernes ?

Un homme s’est interrogé à ce sujet : le révérend Robert Kirk.

Pasteur écossais né dans une famille presbytérienne, il a, toute sa vie, baigné dans une culture scott très alimentée par des superstitions anciennes, respectées et craintes par les populations locales. Inévitablement il en a été touché et de grands secrets comme ceux-là l’ont intrigué au point de travailler pendant de longues années sur un des tout premier traité anthropologique de la féerie que l’on connaisse en Europe.

Loin de vouloir véhiculer les légendes classiques de son pays, il analyse, observe et étudie le phénomène en recueillant des témoignages de guérisseurs, de sorciers, d’honnêtes gens ayant vécu d’étranges expériences mais aussi des hommes de condition sociale plus aisée qui ont vu des entités et parfois communiqué avec elles. Il fouille les archives, notamment les procès en sorcellerie qui sont nombreux dans son pays où la torture est autorisée alors que la chasse aux sorcières est à son paroxysme au moment où il rédige son manuscrit The Secret Commonwealth entre 1691 et 1692.

Le contexte dans lequel il écrit son traité est très important. En effet, son attention s’est portée sur une culture mal considérée par les érudits de son temps. Cela l’a conduit à tenter de revêtir un habit : celui d’avocat officieux de la culture gaélique, celle qui mélange surnaturel, sciences exactes et sagesse sans le savoir. Il apporte des preuves de toutes sortes que cette sagesse populaire inconsciente renferme des vérités antiques et des éléments archéologiques, scientifiques et historiques qu’il est bon de savoir afin d’éviter les bûchers. Sa position d’homme appartenant à l’Eglise d’Ecosse est délicate.

Son travail n’en demeure pas moins ouvert d’esprit et il amène le lecteur sur les pistes qui permettent de comprendre l’environnement dans lequel les Highlanders vivaient. Hélas, son oeuvre n’a jamais été publiée avant 1815. Il meurt soudainement d’apoplexie à l’âge de 48 ans.

 D’aucuns diront qu’il s’agit d’une flèche lancée par les Elfes parce qu’il était devenu trop curieux de leurs secrets ; le fameux Elf-Shot que les écossais craignent lorsqu’ils traînent trop tard dans la lande. Une légende naît autour de son décès, mais son oeuvre reste un témoignage extraordinaire des recherches modernes qu’il a menées à son époque.